soupe de plantes sauvages
(trèfle, pissenlit, oxalide)
Ingrédients pour 1 personne (temps de préparation 10min) :
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2 poignées de trèfles
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1 poignée de pissenlit
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1/2 poignée d'oxalide
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1 feuille de poireau
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1/2 c. à c. de curry doux
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Sel
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Huile (coco, olive, tournesol)
ETAPES
1. Faire baigner les plantes sauvages dans de l'eau. Nettoyer en mélangeant légèrement.
2. Essorer les plantes.
3. Emincer celles-ci, ainsi que le poireau.
4. Mettre les plantes dans une casserole.
5. Faire revenir les plantes avec un peu d'huile de coco.
6. Quand le mélange est légèrement "fondu", ajouter de l'eau (quantité selon vos besoins). Mettre à bouillir.
7. A ébullition, poursuivre la cuisson à feu doux pendant 10 minutes. Vous pouvez mixer ou non la soupe.
8. Et avant de servir, ajouter le curry.
LE TREFLE
Le trèfle est une plante comestible. Les feuilles, sans le pétiole un peu coriace, sont bonnes crues en salades ou cuites comme légume. Leur saveur est douce et agréable. Le trèfle des prés est aussi une plante médicinale riche en phytoestrogènes (isoflavones), utilisée contre les symptômes liés à la ménopause.
LE PISSENLIT
Toute la plante est très nutritive, riche en vitamines (A, C, B1, B2) et en sels minéraux (Couplan). C'est un bon tonique amer qui convient très bien à tous ceux qui souffrent d'un mauvais fonctionnement du foie, de la vésicule biliaire ou de problèmes de peau chroniques. Elle facilite la digestion, décongestionne, nettoie les excès de cholestérol... et j'en passe !
L'OXALIDE (petite oseille)
Elle possède les mêmes propriétés que l'oseille vraie : elle est rafraîchissante, diurétique. Elle doit seulement être évitée par les sujets aux reins fragiles ainsi que les arthritiques, à cause de sa teneur non négligeable en acide oxalique.
7 REGLES A RESPECTER
1. La première règle à suivre pour identifier une plante est la rigueur. Il faut s'interdir les approximations , afin de ne cueillir et de n'utiliser que ce dont vous avez besoin, et dont vous êtes absolument certain.
2. Respecter les lieux. La plante que vous convoitez fait partie d'un grand système vivant constitué d'innombrables êtres indispensables et interdépendants : plantes, animaux supérieurs, insectes, micro-organismes... êtres humains (même si nous l'oublions). Faites donc votre pied léger, et regardez où vous le posez, vous apprendrez ainsi beaucoup ! Ne piétinez jamais, surtout si vous vous aventurez dans les marges d'une culture ou d'une prairie, sinon gare aux "foudre" légitimes du propriétaire !
3. Respectez la plante. Ne ramassez pas plus que nécessaire : cueillez juste ce que vous pouvez sécher ou transformer. Sur un site, laissez toujours au minimum 1/5 des individus pour les espèces annuelles (qui font leur cycle de vie complet en moins d'une année), et 1/3 des individus pour les plantes bisannuelles ou vivaces (qui vivent plus d'un an). Ne revenez pas de façon systématique au même endroit tous les ans. Le rythme de repos d'une station varie considérablement d'une espèce à l'autre : de 1 an pour le bleuet jusqu'à 20 ans pour la gentiane ! En pratique, "revenez sur le lieu de votre forfait", observez, notez, apprenez, et adaptez-vous. Chaque situation est unique.
4 . Si vous utilisez des outils de coupe (couteau, sécateur ou faucille), veillez à ce qu'ils soient propres et bien affûtés. Les plaies cicatriseront mieux et vous éviterez les éventuels phénomènes d'arrachement de la plante. Si vous avez coupé un individu qui vous semble malade, désinfectez votre lame à l'alcool ou à la flamme afin de limiter les risques de contamination sur les plantes suivantes.
5. L'idéal est de consommer ou de stabiliser votre récolte dans un délai maximum de 2 heures, voire une heure par temps chaud et humide.
6. Demandez toujours l'autorisation au propriétaire (privé ou collectivité) des lieux avant de cueillir.
7. Assurez-vous que le lieu choisi ne recèle pas de pollution majeure.