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  • Séverine Audinet

L’intolérance au gluten et/ou lactose


Diarrhée chronique, constipation, ballonnements, maux de tête… les troubles provoqués par l’intolérance au gluten et celle au lactose sont similaires. Comment les différencier ? Quels sont les symptômes ? Quels traitements utiliser ? Voici des réponses.

L’intolérance au gluten

Le gluten, c’est quoi ? Il s’agit d’une protéine contenue dans certaines céréales : blé (froment épeautre, kamut), seigle, orge, avoine… Donc présente dans nombre d’aliments, comme le pain, les pâtes, les pizzas, les viennoiseries, les biscuits, la bière… Mais aussi dans les plats préparés et les sauces.

Symptômes Chez la personne atteinte, le gluten déclenche une réaction immunitaire, qui entraîne une inflammation de l’intestin et une atteinte des tissus. S’ensuit alors une malabsorption des nutriments, comme le fer, le calcium et l’acide folique. Cette maladie digestive se caractérise par une diarrhée chronique et/ou constipation, une fatigue importante, des ballonnements, des gaz intestinaux, des maux de tête, de ventre, une anémie, des troubles du sommeil, une fragilité osseuse, une dépression…

Qui est touché ? Les enfants comme les adultes présentant déjà un terrain allergique (rhume des foins, asthme, eczéma) ou des antécédents familiaux. Mais l’intolérance peut aussi se déclarer sans raison apparente.

Comment la détecter ? La suppression du gluten pendant un temps, si elle engendre une rémission des symptômes, peut être une première indication. Mais mieux vaut en parler au médecin qui fera effectuer un test sanguin destiné à mesurer les anticorps (anti-transglutaminase).

Quel traitement ? Il n’existe pas de traitement, seule l’adoption d’un régime sans gluten à vie permet à la paroi intestinale de revenir à la normale. Les aliments interdits peuvent être remplacés par le millet, le sarrasin, le quinoa, les pommes de terre... Vous pourrez trouver des farines, céréales sans gluten ici grâce au shop nsb.

Intolérance ne veut pas dire allergie Dans le cas d’une allergie, la réaction physique est immédiate. Tandis que pour une intolérance, ce n’est pas l’aliment qui est à l’origine, mais son accumulation qui va provoquer une sorte d’intoxication.

L’intolérance au lactose

A quoi est-elle due ? Elle est due à un manque de lactase, une enzyme digestive, nécessaire à la digestion du lactose, c’est-à-dire le sucre de lait.

Les symptômes Ils sont assez similaires à ceux provoqués par une intolérance au gluten : ballonnements, diarrhées, constipation, gaz, douleurs abdominales, maux de tête, fatigue chronique... Chez l’enfant, cela se traduit souvent par des vomissements. Ils peuvent apparaître 20 minutes, quelques heures, voire une journée après l’ingestion.

Comment la détecter ? Comme pour le gluten, l’éviction du lait et de ses dérivés pendant plusieurs jours peut donner une indication. Les tests médicaux consistent à mesurer le niveau d’hydrogène expiré (Breath Hydrogen Test), ou le taux de glucose dans le sang après ingestion d’une certaine dose de lactose. L’intolérance au lactose ne doit pas être confondue avec l’allergie au lait de vache. Cette dernière touche les bébés après le sevrage au lait maternel et disparaît vers l’âge de 4-5 ans, si le régime alimentaire a été bien suivi.

Recommandations L’adoption de certaines règles alimentaires suffit parfois à évincer les troubles causés par le lactose. A savoir, éviter de boire du lait à jeun et privilégier la consommation de ses dérivés (yaourts, fromages…) en petite quantité au cours des repas. Et selon votre intolérance, vous pouvez opter pour des produits du shop nsb sans lactose, comme les crèmes et laits végétaux.

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